Seuls les tests de QI (quotient intellectuel)
pratiqués par un psychologue confirmeront la précocité de votre enfant.
Attention tous les psychologues ne pratiquent pas ces tests !
Ces tests, verbaux et non-verbaux, servent à évaluer les compétences et les capacités intellectuelles.
La moyenne de la population s’établit à 100.
A partir de 125 soit 5% de la population environ, on peut parler de précocité ou surdouance.
Seulement 2% de la population a un QI supérieur à 132.
1 personne sur 1000 a un Qi supérieur à 145.
Ce dépistage a pour but d'évaluer la maturité intellectuelle et affective de
l'enfant, c'est à dire de mettre en évidence la différence de rythme de développement entre l'âge mental, en avance, et l'âge réel, affectif et relationnel. Cette « dyssynchronie » non repérée
amène de nombreux enfants intellectuellement précoces (près de 50% selon les statistiques) en situation d'échec scolaire vers 14 ans (ou font des études médiocres).
Les tests psychométriques sont le seul moyen de vérifier cette hypothèse, de mesurer cette « dyssynchronie » et ainsi d'adopter une éducation appropriée, prenant en compte les
différences.
Les tests de QI de la série Wechsler (WISC IV pour les enfant de 6 à 16 ans, WPPSI pour les moins de 6 ans, WAIS après 16 ans) sont des outils indispensables pour comprendre la nature des
différences souvent mal perçues, mais un dépistage de précocité comprend aussi des tests de personnalité et un entretien avec les parents.
La démarche doit être volontaire, elle peut être parfois douloureuse, mais à terme, l'enfant et sa famille en retirent une aide essentielle, qui sera également utile pour les
enseignants.